#12081
ZWICKER
Participant
Matelot

Pas d’accord du tout avec le principe des béquilles d’Arnorol, désolé mais je ne peux pas laisser passer, sauf pour un béquillage à terre, et encore….
Le principe de l’échouage (et non l’échouement qui est involontaire) se fait en posant d’abord le saumon, les béquilles ne servent qu’à empêcher le bateau de tomber sur un bord ou sur l’autre. L’échouage avec béquilles se fait sur un fond connu, sableux assez dur. Dans la vase, le saumon s’enfonce jusqu’à la coque sans béquilles et on ne se pose jamais dans les cailloux, parce que ce n’est pas forcément plat et avec un gros risque de déformation de la coque.
Sur ce principe, les béquilles sont toujours légèrement plus courtes de 2 à 5 cm que le bas du saumon. L’appui du bateau sur la béquille se fait dans un endroit solide, sous le liston, le crochet qui prend sur la poulie d’écoute n’est là que pour maintenir la béquille en place à la posée. Les bouts pris à l’étrave et sur l’arrière maintiennent les béquilles verticales et empêchent le bateau le pivoter à la posée.
Sur la photo, les béquilles d’arnorol soutiennent le bateau par une cadène, donc sans le mât.
D’accord à terre sans le mât, mais inutilisables avec les haubans, sauf à avoir des cadènes dédiées aux béquilles pour les tenir, mais avec un autre appui sous le liston.
Deuxième remarque, L’appui de la béquille sur la coque doit épouser en partie la forme de la coque. Soit avec du bois ou avec un patin. Si le fond est un peu mou, le bateau se penche davantage, force en travers sur la béquille. Un simple petit bout de tube sur une petite surface enfoncera la coque ou se tordra à la posée.
Pour l’emplacement des béquilles, c’est à l’endroit le plus large et au centre du saumon…
Bien amicalement à tous. Ph